Béard, île au confluent du Rhône et du Séran, com. de Cressin-Rochefort, elle est habitée et cultivée ; on l’appelle aussi île sous Cressin. Béard ou St-Germain-de-Béard, ham. de 40 hab. de la com. de Géovreissiat, à env. 1300 m. O. du bourg, près de l’Oignin qui, très encaissé, fait un saut de 15 m., et près du chemin de G. C. n° 18, de Bourg à Nantua par Thoirette. Recette auxiliaire des postes, bureau téléphonique. Une fabrique de papier d’emballage occupant env. 25 hommes et 10 femmes ; une scierie de bois occupant une dizaine d’ouvriers ; une usine de production de forces motrices électriques utilisées surtout à Bélignat. Ancienne paroisse dont l’église était la mère de celle de Géovreissiat. Béatrix, ferme sur le plateau de Chamoise, com. de Port, à env. 3 k. S. E. du bourg. Beau (le), ferme sur la com. de Villette, à env. 4700 m. N. O. du ch. l. Beaubretas ou Bois-Bretaz, ham. de la com. de Mionnay, à env. 1500 m. E. du ch. l. Beaucarnot, ruisseau. V. Boccarnoz. Beaujeu, ham. sur la com. de Romans, à env. 1500 m. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 17, de Pont-d’Ain à Belleville par Châtillon-sur-Chalaronne. Beaulieu, étang sur la com. Joyeux. Beau-Logis, ferme sur la com. de Mionnay, à env. 1800 m. E. du ch. l. Beaumont, ham. de la com. de la Chapelle-du-Chatelard, à env. 3 k. S. du ch. l., près de la Chalaronne. Eglise paroissiale. sous le vocable de N.-D., depuis longtemps l’objet d’un pélerinage très fréquenté. Beaumont, ferme sur la com. de Saint-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 1 k. N. O. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 7, de Chalamont à Thoissey par Châtillon-sur-Chalaronne. Joli château moderne. Ancien fief en toute justice possédé depuis le XIVe siècle et successivement par les familles de Laye, de Marmont, du Saix, de Challes, Vallier, de la Garde, de Choin, Collabeau, Trollier, de Cholier comte de Cibeins. Beaumont, ferme sur la com. de Saint-Trivier-sur-Moignans, à env. 1 k. du ch. l. BEAUPONT, com. du cant. de Coligny (8 k.), arrt de Bourg (25 k ) – t – 1050 hab. P. Percept. Gend. à Coligny. – Gare à St-Amour ou Coligny P.-L.-M. – Ecole primaire de garçons, école primaire de filles. Le territ. est situé sur le haut plateau bressan, dans la partie la plus richement dotée des apports calcaires du Jura ; il est arrosé par le Solnan qui le limite à l’E. de celui de Domsure et par le Sevron qui le sépare à l’O. de Pirajoux et de Cormoz. Le ch. l. (223 hab.) est sur le chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône par St-Julien-sur-Reyssouze. Dans la partie N. du territ. passe le chemin d’I. C. n° 6, de St-Amour à St-Trivier-de-Courtes. Au ch. l. aboutit le chemin d’I. C. n° 2, venant de Pont-d’Ain par Ceyzériat, Treffort et Coligny. Les hab. sont en majeure partie propriétaires. Les ham. de la com. portent les noms de : le Bioley, la Baisse, Bevey, Charangeat, la Crouffe, Cropet, les Greffets, le Mollard, Moulin-Niat, la Nicolière, le Pin, Ringe, Haute et Basse Vieillère. Les fermes isolées s’appellent : le Chêne, la Ferrière, les Côtes, Filion, la Grange-Maigre, la Grange-Salle, le Gruat, Montadret, Moulin-Bouilloux, Servillat, le Souget. La superficie est de 1047 hectares, dont 648 de terres lab., 405 de prés, 15 de landes, 225 de bois, 2 de jardins. La récolte annuelle est d’env. 3800 x de blé, 400 x de sarrasin, 400 x d’avoine, 3000 x de maïs, un peu de chanvre, colza, seigle, orge, haricots, 3500 x de p de terre, 8000 x de betteraves f., 7000 x de fourrages art., 10.000 x de foin, beaucoup de navets. Il y a des pommiers, poiriers et pruniers en assez grand nombre. On compte 68 chevaux, 2 mulets, 4 ânes, 28 taureaux, 110 bœufs, 520 vaches, 400 élèves bovins, 1000 porcs, 60 chèvres. Le ch. l. possède une auberge et 5 petits magasins vendant de l’épicerie et des tissus. Il y a un marché hebdomadaire le vendredi, il est toujours bien approvisionné en beurre, œufs, volailles et même des veaux. L’industrie comprend un moulin assez important doté de 6 paires de cylindres, occupant 5 ouvriers ; 3 petits moulins travaillent pour les cultivateurs ; une petite tuilerie emploie 2 ouvriers. Beaupont est une ancienne baronnie en toute justice, elle fut formée des fiefs et hommages remis en 1307 à Etienne de Coligny, seigneur d’Andelot, par Amé IV, comte de Savoie. Elle resta toujours possédée par la maison de Coligny. BEAUREGARD, com. du canton et de l’arrt de Trévoux (9 k.) à 46 k. de Bourg – t – 285 hab. P. Jassans-Riottier – Percept. Trévoux – Gend. Montmerle – Gare P.-L.-M. à Villefranche (Rhône) 4 k. – Station des E.S.E. sur la ligne de Trévoux à St-Trivier-de-Courtes entre celles de Jassanset de Fareins – Ecole mixte. Toute petite com. sur les bords de la Saône, elle n’a ni ham. ni ferme isolée, peu de commerce et pas d’industrie. Le bourg est sur le chemin de G. C. n° 28 (embt de Messimy à Trévoux) ainsi que sur le chemin de G. C. n° 5 d’Ambérieu-en-Bugey à Beauregard. Au bout de ce dernier chemin se trouve un pont suspendu sur la Saône, mettant en communication les dépts de l’Ain et du Rhône (Villefranche). La superficie n’est que de 86 hect. dont 30 de terres lab., 8 de prés, 2 de paturages, 21 de vignes, 8 de bois. La récolte annuelle est d’env. 150 x de blé, 600 x de pommes de terre, 500 x de betteraves f., 300 x de foin, 300 x de fourrages art., 400 hectol. de vin, un peu de seigle, avoine et maïs. On trouve des pêchers, pommiers, poiriers et pruniers. On compte 19 chevaux, 2 bœufs, 22 vaches, 4 élèves bovins, 15 porcs et 15 chèvres. Pas d’industrie, petit commerce local, 1 boucher, 2 boulangers, 3 cafetiers, 1 charcutier, 1 charron, 1 épicier, 2 hôtels, 1 serrurier, 1 fabt de tuiles. – Marché le jeudi. Vers 1290, Gui de Chabeu, seigneur de St-Trivier-en-Dombes fit bâtir un château sur une col line près de la Saône et à cause de sa jolie situation lui donna le nom de Belregard. Ce château et le village qui s’était formé autour passa aux sires de Baujeu en 1298, puis aux de Bourbon qui en firent une châtellenie. En 1484 on y transporta le siège de justice de Dombes qui y resta jusqu’en 1502, époque où il fut transféré à Trévoux. De 1669 à 1765 le château de Beauregard fut converti en manufacture de glaces, puis abandonné, il tomba en ruines. Il est actuellement très habilement restauré. Beauregard, château sur la com. d’Andert-Condon, à env. 1700 m. S. O. du ch. l. Beauregard, château sur la com. de Chavannes-sur-Reyssouze, à env. 2 k. N E. du bourg. Beauregard, sommet de 722 m. d’alt- à la limite N. de la com. de Géovreissiat. Beauregard, ferme sur la com. d’Izernore, à env. 3 k. S. E. du ch. l. Beauregard, petit ham. de la com. de Lescheroux, à env. 1500 m. O du bourg. Beauregard, ham. de 60 hab. de la com. de Montracol, à env. 1500 m. S. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux. Beauregard, ham. de 26 hab., com. de St-Sulpice, à env. 800 m. S. du ch. l. On l’appelle aussi Gd-Brogné. Beauregard, petit ham. de la com. de Servignat, à env. 500 m. N. du bourg. Beauregard, ferme sur la com de Villette, à env. 3900 m. du ch. l. Beaurepaire, ferme et vieux château sur la com. de Meyriat, à env 400 m. N. O. du ch. l., à 290 m. d’alt. dans un repli du Suran. Ce château, ancienne seigneurie, appartint successivement aux Buenc, aux de Viry, aux Corsant, aux Châteauvieux, aux Gueston, Gayot. Aujourd’hui, il finit de crouler. Beauretour, ruines d’un château du XVe siècle, ancienne seigneurie, près du ham. d’Essieu, com. de St-Germain-les-Paroisses – Curiosité artistique. – Ce château qui pourrait être facilement réparé, a appartenu aux familles de Rossillon et de Seyssel Beauvais, petit ham. de la com. de Vandeins, à env. 300 m. S. O. du ch. l. Beauvalin, ferme sur la com. de St-Georges-sur-Renom, à env. 900 m. S. du bourg. Beauvert, fermes sur la com. de Curtafond, à 1500 m. S. E. du ch l. Béaz, petit ruisseau afft de dr. de l’Annaz, cours d’env. 5 k sur la com de Farges, se grossit à dr. du Montey. Bécalet, ham. de 40 hab. sur la com. de St-Cyr-sur-Menthon, à env. 800 m. O. du ch. l. Bécassière, maison isolée sur la com, de St-Georges-sur-Renom, à env. 2400 m. O. du ch. l. Bécassinière (la), château et ferme sur la com. de Péronnas, à env. 2500 m. S E. de la mairie, dans la forêt de Seillon. (On l’appelle aussi le château du Saix). Béchancourt, ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 300 m. N. E. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 29 de Bourg à Lyon par Trévoux. Béchannes ou Béchanoz, ham. de 100 hab. de la com. de St-Etienne-du-Bois, près de la voie ferrée, à env. 3500 m. S. O. du bourg. Bécheret, ham. de 55 hab. de la com. de St-Trivier-de-Courtes, à env. 2 k. S. O. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 2 de Montluel à Varennes-St-Sauveur par Pont-de-Vaux et St-Trivier-de-Courtes. Bécheret, ham. de la com. de Chavannes-sur-Reyssouze, 10 hab., à env. 3500 m. du bourg. Béchet, ferme sur la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 400 m. N. E. du ch. l. Bécondrieux (Grand et Petit), étangs sur la com. de Birieux, partie S. E. entre les fermes du Mondot et de Drilleret. Beffort, ferme sur la com. de Lescheroux, à env 3600 m. N. E. du bourg. Bégue, maison sur la com. de Druillat, à env. 500 m. S. du ch. l. Béguère, ferme sur la com. de Chalamont, à env. 1200 m. N. O. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 7 de Chalamont au pont de Thoissey. Béguinasses (les), ferme sur la com. de Biziat, à env. 1 k. N. du bourg. Béguine (Tête), montagne de 578 m. d’alt. dans la partie S. de la com. d’Arnans. Beiriaz, ham. de Craz. V. Bériat. Béjat, ham. de la com. d’Echallon, à env. 2 k. S. O. du bourg. Béjouard, ferme. V. Bézoir. Bel-Air, ferme sur la com. de Bellegarde, à env. 2500 m. N. O. du ch. l. Bel-Air, quartier de la ville de Bourg entre la gare et le quartier St-Roch. Bel-Air, ferme sur la com. de Chaveyriat, à env. 3.200 m. N. O. du bourg. Bel-Air, ham. de 50 hab. de la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 1 k. N. E. du ch. l. Bel-Air, ferme sur la com. de Condeissiat, à env. 600 m. N. E. du bourg. Bel-Air, ferme sur la com. de Cras-sur-Reyssouze, à env. 800 m. du ch. l. Bel-Air, ferme sur la com. de Laiz, à env. 1400 m. E. du bourg. Bel-Air, ferme sur la com. de Lent, à env. 1400 m. N. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 22 de Bourg à Montluel par Chalamont. Bel-Air, ferme sur la com. de Montrevel, à env. 1200 m. S. O. du ch. l., près du chemin d’I. C. n° 17, de Montrevel à St-Georges-sur-Renom. Bel-Air, ferme sur la com. de Nattages, à env. 1500 m. du ch. l. Bel-Air, ham. de 21 hab., com de Neuville-sur-Ain, à env. 700 m. E. du ch. l. Bel-Air, ham. de la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 1500 m. E. du ch. l. Bel-Air, petit ham. sur la com. de Péronas, à env. 2 k. N. E. de la mairie. Bel-Air, ham. de 40 hab. de la com. de Prévessin, à env. 1500 m. O du Bourg, près du chemin de G. C. n° 35, de St-Genis à Versoix, par Ferney. Bel-Air, petit ham. sur la com. de St-André-de-Corcy, à env. 1 k. S. du ch. l. Bel-Air, ham. de la com. de St-Didier-sur-Chalaronne, à env. 500 m. O. du bourg. Bel-Air, ferme sur la com. de St-Genis-sur-Menthon, à env. 1800 m. O. du ch. l. Bel-Air, ferme sur la com. de St-Georges-sur-Renom, à env. 800 m. O. du bourg. Bel-Air, ferme sur la com. de St-Jean-de Thurigneux, à env. 3 k. N. E. du bourg. Bel-Air, ham. de la com. de St-Martin-le-Châtel, à env. 1 k. S. du bourg. Bel-Air, ferme sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 1300 m. O. du ch. l. Bel-Air, ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 4 k. N. E. du ch. l Belaizoux, ham. de Pirajoux. V. Blaizoux. Belettes (les), ferme sur la com. de la Chapelle-du-Chatelard, à env. 2500m. N. du ch. l. Belettes (les), ferme sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 2 k. O. du bourg. Belfain, ferme sur la com. de Viriat, à env. 3200 m. S. E. du ch. l., près du Jugnon. Belhomme, ferme sur la com. d’Illiat, à env. 1800 m. N. E. du bourg. Béliers. V. Ovine. BELIGNAT, com. du cant. d’Oyonnax (3 k.), arrt de Nantua (14 k.) à 50 k. de Bourg, 515 hab. B. P. t. Ecole primaire de garçons. – Gend, et Percept. à Oyonnax. Le territ. occupe une partie de la vallée de l’Ange, entre deux chaînons de montagnes boisées, orientés du S. O. au N. E. et dont les sommets le séparent des territ. d’Apremont et de Géovresset. Le chaînon de l’E. est couvert par la forêt de Niermes, celui de l’O, par la forêt du Chatelard. Le territ. est traversé du S. O. au N. E. par le chemin de G. C. n° 31 du Pont de la Balme à Dortan, et par le chemin de fer P.-L.-M., ligne la Cluse à Saint-Claude, ayant une halte en face du ch. l. de Bélignat, à 4 k. de Martignat et 3 k. d’Oyonnax. Le ch. l. est au fond de la vallée près de la rivière l’Ange, sur le chemin d’I. C., n° 35 de Poncin à Viry (Jura) par Izernore et Oyonnax. Il n’y a pas de ham., mais seulement 3 fermes isolées : la Caserne, le Pré des Saules, Montrond. La superficie est de 787 hectares dont 85 seulement de terres lab., 90 de prés, 106 de paturages, 2 de jardins, 361 de bois et forêts. La récolte annuelle est d’env. 300 x de blé, 1000 x de p. de terre, 1000 x de fourrages artificiels, 3000 x de foin, un peu d’orge et d’avoine. On compte 5 chevaux, 6 taureaux, 20 bœufs, 100 vaches, 40 élèves de l’espèce bovine, 12 brebis, 12 moutons, 20 agneaux, 30 porcs. Les peignes en celluloïd font l’objet d’un commerce assez important ; il existe une fabrique de celluloïd et deux fabriques de peignes occupant chacune 10 ouvriers et 10 ouvrières ; en outre, beaucoup d’ouvriers travaillent à domicile pour le compte de fabricants d’Oyonnax. Petit commerce local d’épicerie, mercerie, étoffes, etc. Une fromagerie a mis en œuvre, en 1903, 730 hectol. de lait. Deux marchands de bois exploitent les sapins de la com. dans deux scieries situées l’une sur le territ. d’Oyonnax, l’autre sur celui de Martignat. BELIGNEUX, com. du cant. de Montluel (8 kil.) arrt de Trévoux (35 k.) – à 44 h. de Bourg, 666 hab. t – Gare et P. la Valbonne (3 k.) – Gend. et Percept à Montluel. Ecole mixte au ch. l. – Ecole mixte au ham. de Chânes. Le territ. s’étend à la fois dans la plaine de la Valbonne et sur la côtière de Dombes ; le ch. l., 271 hab. est dans une jolie position au bord de la côtière, dominant la plaine. La com. est arrosée par le Pommaret, coulant dans un joli vallon boisé entre Bressolles et Béligneux. Elle est traversée par le chemin de fer P.-L.-M. et par la route nle n° 84, le premier allant de Lyon à Genève par Ambérieu et Culoz, la seconde de Lyon à Genève par Pont d’Ain et Nantua. Une partie du ham. de la Valbonne appartient au territ. de Béligneux, l’autre partie est sur Balan. Les autres ham. sont Chânes et l’Ecole de tir ; deux fermes le Folu et le Fouilloux ; maisons isolés la Petite et la Grande Dangereuse. La superficie est de 1330 hect. dont 760 de terres lab., 38 de prés, 310 de pâturages, 12 de vignes, 95 de landes, 1 de jardins, 105 de bois. La récolte annuelle est d’env. 4000 x de blé, 2000 x de seigle, 300 x de sarrasin, 800 x d’avoine, 200 x de maïs, 4200 x de pommes de terre, 5000 x de fourrages art., 500 x de betteraves f., 1200 x de foin, un peu de colza, orge, navette, 250 hectol. de vin. On trouve des noyers. On compte 104 chevaux, 25 ânes, 3 taureaux, 350 vaches, 100 élèves de l’espèce bovine, 20 moutons, 150 porcs, 135 chèvres. Le commerce est peu important, il est fait un peu de détail au ch. l. et à la Valbonne : 2 boulangers, 12 cafetiers, 2 hôtels, 5 épiciers, 2 mds de charbon, 3 maîtres maçons, 2 maréchaux-ferrants, 2 menuisiers, 1 tonnelier, 2 entrepreneurs de travaux publics. Pas d’industrie. Béligneux fut une ancienne seigneurie dépendant des seigneurs de Montluel ; elle fut possédée, au XVIIe siècle, par de Murard, seigneur de Monferrand et achetée en 1710, par Pierre de Montherot. Béligneux, ham. de 35 hab., com. de Villette, à env. 3200 m. O. du ch. l. Belin, fermes sur la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 4 k. S. O. du bourg. Belises ou Belizes, habitation de la com. de Polliat, à l’O. du ch. l., fait pour ainsi dire partie du ham. de Croix-Rouge. Bellaigue, petit ham. de la com. de Chézery, à env. 300 m. E. du ch. l. Bellaton, ham. de la com. d’Ambronay, à env. 1500 m. N. O. du ch. l. 25 hab. Bellebise, petit hameau de la com. de Marlieux, à env. 2300 m. N. E. du bourg, près la route nle n° 84 de Lyon à Strasbourg par Bourg. Bellecombe, petit ham. de la com. de Belleydoux, à env. 2 k. N. E. du ch. l., près de la frontière du dépt du Jura. Bellecombe, ferme sur la com. de Béon, sur les pentes S. du Colombier, à env. 3200 m. N. du bourg. Bellecour, ham. de 40 hab. com. de Jassans-Riottier, à l’E. st près du bourg. Bellecour, ham. de 60 hab. com. de Neuville-sur-Renom, à env. 1 k. S. du ch. l. BELLEGARDE, com. du cant. de Châtillon-de-Michaille (6 k.), arrt de Nantua (26 k.), à 68 k. de Bourg, 3276 hab. B. P. T. t. Gend. – Percept. à Châtillon-de-Michaille. Inspection des douanes. Inspection des eaux et forêts. – Ecole primaire de garçons, école primaire de filles, école maternelle. Gare P.-L.-M., ligne de Lyon à Genève par Culoz, entre Injoux (7 k) et Collonges-Fort l’Ecluse (11 k.). – Cette gare importante, à l’altitude de 372 m. est tête de ligne pour les directions de Bourg par Nantua, du Bouveret par St-Julien, Annemasse et Thonon, de Divonne-les-Bains par Collonges et Gex. La com. a une faible étendue, elle est située près du confluent du Rhône et de la Valserine ; le chef-lieu, qui compte 3045 hab., a pris depuis quelques temps une grande importance industrielle dûe aux forces motrices fournies par le cours du Rhône. Le territ. est traversé par la route nle n° 84 de Lyon à Genève par Nantua ; le chemin de G. C. n° 25, venant de Seyssel rejoint cette route au ch. l. A l’ouest du territ. coule un petit afflt du du Rhône, le bief de Montaine. La com. n’a qu’un ham. Musinens et une ferme isolée Bel-Air. La superficie est de 225 hectares dont 144 de terres lab.. 40 de prés, 3 de paturages, 3 de vignes, 2 de landes, 7 de jardins. La récolte annuelle est d’env. 200 x de blé, 700 x de p. de terre, 200 x de fourrages art., 1000 x de foin, un peu d’avoine, d’orge et de seigle. On trouve quelques noyers. On compte 60 chevaux, 4 mulets, 4 ânes, 16 bœufs, 60 vaches, 30 élèves bovins, 40 moutons, 20 porcs et 10 chèvres. Les principaux commerces de Bellegarde sont ceux de vins, fromages, salaisons, animaux de boucherie, bois, légumes et fruits. La douane française établie là à la limite de la zone franche donne lieu à un commerce spécial d’agence en douane et d’entrepôts. Il y a un marché hebdomadaire tous les jeudis, 12 foires par an : 12 janvier, premier jeudi de février, 12 mars, premier jeudi de avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, 16 novembre, premier jeudi de décembre. On trouve 5 agences en douane, 2 banquiers, 1 marchand de bâches, 3 bazars, 5 bouchers, 2 bourreliers, 20 cafés, 2 camionneurs, 6 chapeliers, 3 charcutiers, 4 charpentiers, 4 mds de chaussures, 1 cimentier, 1 md de confections, 7 cordonniers, 10 épiciers, 3 ferblantiers, 3 mds de fromage en gros, 1 galocher, 4 horlogers, 10 hôtels, 2 imprimeurs, 6 entrepreneurs de maçonnerie, 7 menuisiers, 4 merciers-papetiers, 5 modistes, 5 mds de primeurs, 4 quincaillers, 3 serruriers, 5 trilleurs, 4 mds de tissus, 6 mds de vins en gros, 5 plâtriers. Les principales industries sont : Usine électrique et forces motrices du Haut-Rhône ; minoterie importante écrasant annuellement plus de 120000 x de blé, une papeterie, une filature de bourrettes et cordonnets, une filature de coton, une filature de ramie, des fabriques de vermouth, biscuits, cirage, courroies, produits pharmaceutiques Sauter, tableaux réclames, caisses d’emballage, carbure de calcium, limonade et eau gazeuse, ameublement, radiateurs et pièces diverses pour automobiles, des usines d’éclairage électrique, constructions mécaniques et électriques de charpentes et menuiserie. Toutes les industries occupent ensemble de 12 à 1500 ouvriers et ouvrières. Les forces motrices du Haut-Rhône disposent d’une chute de 12 à 14 mètres produisant, par turbine, une force de plus de 13000 chevaux. Grâce à son activité industrielle, Bellegarde voit sa population augmenter rapidement, en 1871, elle n’était que de 800 hab. A la sortie de Bellegarde, le chemin de fer de Genève franchit la Valserine sur un pont de 250 m. de long, composé de 11 arches dont une grande a 32 m. d’ouverture et 50 m. de hauteur. Le Rhône et la Valserine ont des bords très abrupts, le premier disparaissait autrefois sous des rochers calcaires, près du pont de Bellegarde, à l’endroit appelé perte du Rhône ; on a fait sauter ces rochers pour l’installation de prises d’eau. La Valserine coule dans une fissure étroite et profonde ; à 2 k. en amont du pont du chemin de fer, elle s’engouffre pendant env. 350 m. dans un sillon creusé dans le calcaire, sillon qui n’a plus qu’un mètre de large à l’endroit appelé Pont-des-Oules, où une simple pierre équarrie sert de pont. L’église assez jolie, date de 1850. Bellegarde, ham. de 145 hab. de la com. de Priay, à env. 1 k. ½ N. du bourg. Ancien fief démembré de la seigneurie de Richemont, ayant appartenu successivement aux de Varax, du Croset, Gave, de Chaponey, de Martignat. Bellefosse, ou aux Fosses, ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 1200 m. O. du ch. l. Bellelive, ham. de 20 hab. com. de St-Germain-de-Joux, à env. 300 m. S. du ch. l. sur le Combet. – Moulin. Belleroche, ferme sur la com. du Petit-Abergement, à env. 9 k. N. du ch. l. Belles-Clies, maisonnette du P.-L.-M., com. d’Echenevex, à env. 1 k. E. du bourg. Belle-Vavres (Petite et Grande), 2 ham. de 100 hab. environ chacun, de la com. de Foissiat, à env. 2500 et 5 k. N. E. du bourg. Bellevoite, ham. de la com. de Belleydoux, à env. 600 m. O. du ch. l. Bellevue, ferme sur la com. de Birieux, à env. 1200 m. S. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 2 de Montluel à Varennes-St-Sauveur par Villars. Bellevue, petit ham. de la com. de Chaneins, à env. 600 m. O. du ch. l. Bellevue, ferme sur la com. de Chatenay, à env. 2 k. du ch. l. Bellevue, habitation du ham. de Cottet, com. de Bey. Bellevue, ferme sur la com. de Grilly, à env. 1500 m. N. du ch. l. Bellevue, habitation sur la com. de Péronnas, à env. 1500 m. E. de la mairie. Bellevue, petit ham. de la com. de Pougny, à env. 1800 m. du ch. l. Bellevue, château sur la com. de St-Didier-sur-Chalaronne, à env. 2500 m. du ch. l. Bellevue, deux fermes sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 1200 m. S. O. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 7, de Chalamont à Thoissey par Châtillon-sur-Chalaronne. Bellevue, ham. d’env. 30 hab. com. de St-Rémy, à env. 300 m. N. du ch. l. Bellevue, ham. de la com. de St-Sulpice, à env. 1500 m. N. du ch. l. Bellevue, ferme sur la com. de Thoiry au S. O. du bourg. BELLEY, com. ch. l. de canton et ch. l. d’arrt, à 76 k. de Bourg. 1° VILLE. B. P. T. t. – Brigade de gendarmerie à cheval et brigade à pied. – Ecole primaire supérieure de garçons, école primaire de garçons, école primaire de filles, école maternelle. – Ecoles mixtes dans les ham. de Coron et de Bilignin. Ville moderne assez bien bâtie, rues larges. C’est le point de croisement d’un très grand nombre de routes, elle est desservie par une station du P.-L.-M., à l’altitude de 252 m., sur la ligne de Virieu-le-Grand à St-André-le-Gaz, entre les stat. de Chazey-Bons (8 k.), et de Brens-Virignin (4 k.). Belley a une origine très ancienne, de nombreuses inscriptions découvertes et des débris de toutes sortes attestent la présence des Romains sur ce point. C’est la capitale religieuse du dépt, elle est cité épiscopale depuis le Ve siècle, le palais actuel de l’évêché date de 1779. La cathédrale St-Jean a été plusieurs fois reconstruite, une dernière fois en 1864, dans le style du XVe siècle ; on a conservé dans le nouvel édifice quelques anciens débris, notamment une partie du chœur (de 1413) et une porte latérale d’une architecture des plus curieuses. – Statue de la vierge en marbre de Carrare, chef-d’œuvre de Chinard, ébauchée à Rome sur le dessin de Canova. Au IXe, Xe et XIe siècles, Belley était chef-lieu d’un comté qui s’étendait sur les deux rives du Rhône et qui passa aux comtes de Savoie vers le milieu du XIe siècle ; dès cette époque la seigneurie de la ville appartenait aux évêques, qui prirent dans la suite le titre de Princes du Saint Empire. La ville fut presqu’entièrement détruite par un incendie en 1385, elle fut reconstruite par Amédée VII, premier duc de Savoie, et entourée de murailles, de tours et de bastions, il n’en subsiste qu’une porte d’un assez bel aspect. La ville avait des privilèges nombreux, elle les conserva jusqu’à la réunion du Bugey à la France et devint ensuite le siège d’une élection et d’un baillage, avec lieutenant civil et criminel, avocat et procureur du roi. C’est aujourd’hui une sous-préfecture dont l’hôtel est installé dans l’ancien couvent des Visitandines, établissement restauré et aménagé. L’ancien couvent des capucins date de 1620. Belley est le siège d’un tribunal de première instance, la résidence d’un capitaine de gendarmerie, l’Etat-Major et deux bataillons du 133e régiment d’infanterie y tiennent garnison, il y a un bureau de recrutement. Recette particulière des finances et ch. l. de perception comprenant les com. d’Andert-Condon, Belley, Chazey-Bons, Cressin-Rochefort, Lavours, Magnieu, Massignieu-de-Rives, Nattages, Parves, Pollieu, St-Champ. La promenade qui porte le nom local de promenoir possède de très beaux arbres. L’hôpital date probablement du commencement du XIVe siècle, devant la façade se trouve la statue de Lamartine qui fut élevé au collège de Belley. L’école primaire supérieure est installée dans un joli monument en haut du promenoir, elle possède un musée lapidaire. Sur la place des Terreaux se trouvent les Halles et une fontaine à jeux d’eau très jolie. L’industrie y est représentée par une fabrique de porte-monnaies et autres articles en cuir sans couture, des poteries et une usine à gaz. La charcuterie y avait autrefois une grande renommée, aujourd’hui cet art est en décadence. Les marchés de chaque samedi et les quinze foires annuelles donnent lieu à des échanges très actifs ; les foires ont lieu le premier lundi de chaque mois et les 23 juin, 28 août, 9 novembre. La population agglomérée de la ville de Belley est de 4724 hab., recensement de 1906, dans ce nombre sont compris environ 1100 soldats. Pays de Brillat-Savarin (1755-1826) auteur du fameux livre de la Physiologie du goût. 2° COMMUNE. – La com. de Belley compte 5707 hab., le ch. l. ou ville de Belley est situé sur un plateau au centre d’une vallée fertile, il est traversé par la route nle n° 92 de Valence à Genève qui dessert une grande partie du territ. de la com. Le chemin de G. C. n° 31 du Pont de la Balme à Dortan, passe également à Belley se dirigeant sur Virieu-le-Grand. C’est de Belley que part le chemin de G. C. n° 41 allant à Lhuis par St-Germain-les-Paroisses, et le chemin de G. C. n° 32 allant à Serrières par Contrevoz et Ordonnaz. Le chemin d’I. C. n° 19 de Conzieu à Brénaz dessert la com. en passant au ch. l. Le Furans, rivière afft de droite du Rhône, limite le territ. dans la partie O. Le ruisseau l’Ousson le traverse dans sa partie E. Les principaux ham sont : Béligneux, Chêne, Coron, les Ecassaz, Izelet. Les petits ham., fermes ou maisons isolées portent les noms de : le Bac, la Bâtie, Sur les Bois, Braille, Burbanne, la Camusette, Catagnoles, la Cervoise, Château-Larron, Charignin, Champeillon, Châtillon, Chavornoz, Chenagu, Coquier, la Côte, la Croze, Cublon, les Eplantaz, la Fournière, la Françoise, la Fulie, Lavoir, Léchaud, Lorette, la Luizière, sur Melon, Mieulens, Mollard-Tricot, Mongey, la Pellissière, Pinchèvre, le Plâtre, la Poterie, Sonod, Tanguin, Tournod, la Tour, Tour Ranquin, Trois Côtes, Vieugey. La superficie est de 2242 hectares dont 1145 de terres lab., 400 de prés, 14 d’herbages, 18 de pâturages, 110 de vignes, 50 de landes, 4 de jardins, 6 de cultures maraîchères, 412 de bois. La récolte moyenne annuelle est d’env. 6600 x de blé, 1200 x d’avoine, 400 x de sarrasin, 50 x de seigle, 50 x d’orge, 250 x de haricots, 50 x de pois secs, un peu de chanvre, colza et navette, 2000 x de pommes de terre, 3500 x de betteraves fourragères, 20000 x de foin, 3000 x de fourrages art., 60 x de tabac, 80 x de feuilles de murier, 4500 hectol. de vin, 100 x de maïs. On trouve des arbres fruitiers en assez grand nombre : pommiers, poiriers, châtaigniers et noyers, quelques pruniers. On compte env. 140 chevaux, 4 mulets, 12 ânes, 15 taureaux, 220 bœufs, 450 vaches, 180 élèves bovins, 12 béliers, 150 brebis, 95 moutons, 100 agneaux, 150 porcs, 15 chèvres. Le commerce est assez actif, Belley étant un centre d’appt pour le marché de détail ; les foires et marchés (V. ci-dessus) sont importants et donnent lieu à de nombreux échanges et ventes surtout pour les produits agricoles. L’industrie comprend une fabrique de maroquinerie sans couture avec tannerie attenante (65 ouvriers), une poterie (4 ouvriers), une scierie de bois (2 ouvriers) et de petites fabriques de tuyauterie en ciment. 3° CANTON. – Le cant. de Belley est le plus grand et le plus populeux de l’arrt du même nom, il est limité à l’E. et au S. par le Rhône qui le sépare de la Savoie et de l’Isère ; à l’O. une chaîne de montagnes le sépare du canton de Lhuis ; au N. une ligne conventionnelle le limite avec le canton de Virieu-le-Grand et un petit coin de celui de Seyssel. Il est arrosé par le Rhône et ses affluents le Séran, l’Ousson, le Furans et le Gland. La route nationale n° 92, de Valence à Genève, traverse le canton du S. au N. E., passant par Murs, Peyrieu, Belley, près de Cressin-Rochefort et de Lavours. Les chemins de G. C. desservant le cant. sont : N° 10, du Pont d’Evieu à Belley par la cascade de Glandieu et près de Premeyzel. N° 19, du Pont de Cordon au Sault par Brégnier avec embt sur Murs. N° 31, du Pont de la Balme à Dortan par Virignin, Belley et Bons. N° 32, Belley à Serrières-de-Briord par Chazey et Contrevoz. N° 37, Yenne au pont de Culoz, par Massignieu et Pollieu. N° 41, Belley à Lhuis par St-Germain-les-Paroisses avec embt sur la gare de Peyrieu, par Ambléon, Conzieu, St-Bois et Peyrieu. Les chemins d’I. C. sont : N° 19, de Conzieu à Brénaz par Colomieu, Arbignieu, Belley et Cuzieu. N° 33, de Contrevoz à Lavours par Andert. Le canton est traversé par la ligne du chemin de fer P.-L.-M. de Virieu-le-Grand à St-André-le-Gaz qui dessert dans le cant. les stations de Chazey-Bons, Belley, Brens-Virignin, Peyrieu et Bregnier-Cordon. Il n’y a pas de tramway, une ligne est en projet de Bregnier-Cordon à Sault-Brénaz par Lhuis. La superficie du cant. est de 21290 hect. dont 7125 de terres lab., 2750 de prés, 70 d’herbages, 430 de blachères, 1285 de pâturages et pacages, 1530 de vignes, 1600 de landes ou terres incultes, 5600 de bois ou forêts, 40 de jardins et 6 de cultures maraîchères. Les montagnes à l’O. sont boisées, les principaux sommets sont la Croix de la Roche 878, le signal de Tantainet 1020, la montagne de St-Benoit 871. Au Sud, la montagne d’Izieu est une sorte de vaste plateau avec point culminant à 760, le mont de Cordon 413. A l’Est se trouve la montagne de Parves 629, avec les fortifications de Pierre-Chatel et des Bancs. On trouve un assez grand nombre de lacs : à l’O, Armaille, Ambléon et Conzieu ; à l’E., Barterand et Barre ; au S. Pluvis. Le canton de Belley est surtout agricole, les principales récoltes sont le blé 35500 x, la p. de terre 73000 x, le foin 75000 x, les fourrages art 50000 x, les betteraves f. 3500 x, le vin 38000 hectol., celui des côtes du Rhône, Pollieu, Massignieu et Nattages est le meilleur. Viennent ensuite : avoine 8000 x, maïs 4300 x, sarrasin 3000 x, seigle 1200 x, orge 600 x, haricots 700 x, pois secs 200 x, fèves 300 x, un peu de chanvre, navette 250 x, colza 500 x. Le cant. cultive du tabac, la récolte annuelle est d’env. 1000 x, celle des truffes 3 x, des champignons 3 x, des feuilles de murier 1000 x. On récolte env. 650 x de chataignes, 300 x de noix, 900 x de pêches, 300 x de pommes ou poires, 80 x de prunes. Le cant. compte env. 570 chevaux, 10 mulets, 35 ânes, 175 taureaux, 2000 bœufs, 4500 vaches, 2500 élèves bovins. Par suite des terrains incultes où pousse une herbe rare et dure, l’espèce ovine est assez nombreuse, 150 béliers, 1450 brebis, 700 moutons, 1200 agneaux. On compte environ 1500 porcs et 200 chèvres. Le commerce n’est actif qu’à Belley, outre les foires de cette localité, il y en a 1 par an à Andert-Condon, 2 à Arbignieu, 1 à Brégnier-Cordon, 1 à Colomieu, 1 à Cressin-Rochefort, 2 à Massignieu-de-Rives, 3 à Peyrieu, 1 à St-Germain-les-Paroisses, 1 à Virignin. L’industrie est assez faible : carrière de pierre à Arbignieu, Brégnier-Cordon, Colomieu, Conzieu, Massignieu, Murs, Peyrieu, etc. : une quinzaine de moulins épars sur les ruisseaux, celui de la Tour, près de Bons, a une certaine importance ; une tannerie et une fabrique d’objets en cuir sans couture à Belley ; des poteries à Belley et Lavours ; une fabrique importante de chaux hydraulique et ciment à Bons ; une scierie de marbre à Glandieu ; des scieries de bois à Belley, Andert-Condon, Murs, etc. ; des tissages de soie à Peyrieu ; 7 petites fromageries à Andert-Condon (2), Arbignieu, Colomieu, Cressin-Rochefort, Nattages et St-Germain-les-Paroisses. La population des 24 communes du cant. est la suivante : Ambléon………………. 193 hab. Andert-Condon….……. 311 Arbignieu……………… 702 Belley…………………. 5.707 Brégnier-Cordon……… 859 Brens…………………. 531 Chazey-Bons…………. 651 Colomieu……………… 252 Conzieu……………….. 243 Cressin-Rochefort……... 401 Izieu…………………… 250 Lavours………………... 284 Magnieu……………….. 511 Massignieu-de-Rives…... 570 Murs et Géligneux……… 288 Nattages……………….. 506 Parves…………………. 327 Peyrieu………………… 812 Pollieu…………………. 223 Premeyzel……………… 252 St-Bois………………… 269 St-Champ-Chatonod…... 277 St Germain les Paroisses.. 577 Virignin………………… 1.002 _________ Total…………………… 15.998 hab. dont 9437 agglomérée et 6561 éparse. 4° ARRONDISSEMENT. – L’arrt de Belley est le 3e du dépt au point de vue de la superficie qui est de 131077 hect., Bourg et Trévoux sont un peu plus grands, Gex et Nantua plus petits. Comme population l’arrt compte 75154 hab., près de 22 % de la population du dépt (345856), à peu près la proportion de la superficie. L’arrt est formé de l’ancien Bugey et par quelques cant. du Valromey. En général il est très pittoresque, les ramifications du Jura le parcourt en tous sens ; à l’E., la chaîne du Colombier ; au centre, les chaînes de Cormaranche, d’Hauteville et de Nivollet venant finir à la cluse de l’Albarine et du Furans ; à l’O. les monts Charvet et Luisandre ; au S., le massif d’Innimont et la montagne du Tantainet ; au S. E., les collines de Belley et la montagne de Parves. Toutes ces montagnes sont séparées par des vallées fort resserrées mais d’une grande fertilité. On trouve quelques plaines le long de l’Ain, dans les cant. de Lagnieu et d’Ambérieu. Le Rhône sert de limite à l’E. et au S. l’Ain remplit la même fonction à l’O. et l’arrt est arrosé par les affts de ces deux cours d’eau dont les principaux sont : 1° pour le Rhône : la Dorches, le Rimal, le Séran, l’Ousson, le Furans, le Gland, la Brivaz, la Pernaz, le Rhéby, le Taroz ; 2° pour l’Ain : le Seymard, l’Albarine, le Neyrieux. L’arrt est desservi par de nombreuses routes et chemins dont la nomenclature est indiquée à chaque canton. Comme chemin de fer, la ligne de Lyon à Genève le traverse dans le centre et l’E. depuis Leyment jusqu’à Pyrimont, desservant de nombreuses stations, entre autres les ch. l. de cant. d’Ambérieu, St-Rambert, Virieu-le-Grand et Seyssel. Cette ligne est rejointe à Ambérieu par celle venant de Bourg. Egalement d’Ambérieu part une petite ligne pour Montalieu (Isère) qui dessert Lagnieu. La ligne de Virieu-le-Grand à St-André-le-Gaz passe à Belley. Les chemins de fer E.S.E. ont une ligne partant d’Ambérieu sur Cerdon, elle doit être prolongée sur la Cluse. Une autre ligne des mêmes, va de Virieu-le-Grand à Ruffieu, desservant Champagne, elle doit être construite de Ruffieu à Brénod. Seuls les cantons d’Hauteville et de Lhuis ne sont pas desservis par les voies ferrées, cependant le 2e réseau de tramway, en construction, prévoit une voie de Sault-Brénaz à Brégnier-Cordon par Lhuis et une autre voie de Tenay à la Cluse par Hauteville. La superficie de l’arrt se divise en 42200 hect. de terres lab. soit près du 1/3, 17650 hect. de prés et herbages (1/8), 14400 hect. de pâturages et pacages (1/9), 7000 hect. de vignes (1/18), 11100 hect. de landes ou terres incultes (1/12), 210 hect. de jardins ou cultures maraîchères, et 32500 hect. de bois soit presque le quart. Le sol fournit des produits variés ; en récolte moyenne on obtient comme céréales : blé 160000 x, méteil 8000 x, seigle 7000 x, orge 8000 x, maïs 11500 x, sarrasin 6500 x, avoine 70000 x ; soit en pour cent de la récolte totale du dépt, blé 14 ½, méteil 40, seigle 12, orge 26 ½, maïs 7, sarrasin 13, avoine 35. La récolte de haricots est évaluée à 1800 x, celle des pois secs 500 x, des fèves 900 x, des p. de terre 290000 x, 17 % du dépt, des betteraves f. 110000, du tabac 1000 x, du foin 435000 x (14 ½ %), des fourrages art. 290000 x, du colza 1000 x, du chanvre 800 x, de la navette 800 x. Les vignes produisent env. 180000 hectol. de vin, soit 40 % de la récolte du dépt, c’est la richesse de l’arrt qui en exporte des quantités considérables à Lyon et à Genève. On trouve beaucoup d’arbres fruitiers surtout dans les cant. de Belley, Lhuis, Ambérieu, Virieu, la récolte moyenne annuelle peut être évaluée à 1500 x de noix, 1350 x de chataignes, 2400 x de pommes ou poires, 1600 x de pêches, 350 x de prunes. L’arrt compte env. 3300 chevaux, 400 ânes, 150 mulets, 850 taureaux, 5000 bœufs, 22800 vaches, 11000 élèves bovins, 500 béliers, 6000 brebis, 2300 moutons, 4000 agneaux, 6000 porcs, 2100 chèvres. Les associations fromagères ont pris partout un grand développement ; en 1905, on comptait 87 fromageries. On trouve de belles forêts de sapins : Cormaranche, Jailloux, Arvières, etc. L’industrie est représentée par des moulins à blé (117), des carrières de pierres à bâtir et de pierres litographiques, des fabriques de chaux hydrauliques (Béon, Virieu, Chazey-Bons, Saint-Rambert), des scieries de marbre (Glandieu, Sault-Brénaz), des mines d’asphalte, le travail des schappes ou filage des déchets de soie (St-Rambert, Tenay, Argis, Chaley), une mine d’asphalte, etc. L’arrt comprend 116 com. réparties entre 9 cantons dont la population est la suivante : Ambérieu-en-Bugey 8 com. 8.246 hab. Belley……………. 24 - 15.998 Champagne……… 18 - 6.434 Hauteville………... 9 - 4.168 Lagnieu………….. 14 - 9.522 Lhuis…………….. 12 - 6.299 St-Rambert……… 12 - 12.998 Seyssel………….. 5 - 5.227 Virieu-le-Grand…. 14 - 6.259 _____ ______ Totaux…………. 116 - 75.154 BELLEYDOUX, com. du cant. d’Oyonnax (15 k.) arrt de Nantua (25 k.), à 62 k. de Bourg, 646 hab. B. P. T. Ecole primaire de garçons, école primaire de filles, école enfantine – Gend. Oyonnax – Percept. St-Germain-de-Joux. Située sur la frontière du dépt du Jura, au N. E. du cant. et dans sa partie la plus montagneuse, la com. n’est traversée que par une vallée étroite et profonde au fond de laquelle coule la Sémine, qui, en face du ch. l. est à 250 m. en contre-bas de la Mairie. Ce ch. l. compte 165 hab. Le territ. est desservi par les chemins de G. C. n° 13 de Matafelon à Belleydoux, et n° 33 de la Voute et de la Gare de St-Germain-de-Joux à Belleydoux. Les ham. sont ceux de Bas-Belleydoux, Gobet, Orvaz et Sur la Roche. Les petits ham. et fermes isolées portent les noms de : Bellecombe, Bellevoite, Bief Blanc, Cernais à Jean, Châtelet, les Clausettes, la Conche Delivret, le Fenil, la Gouille, Longequeue, Merle-d’en-Haut, Merle-d’en-Bas, Moulin d’Orvaz, la Mulaz, la Poyat, Pré Tardy, le Sauget, la Seigne, Tapet, Tession. La population de Belleydoux est presqu’entièrement composée de petits propriétaires d’aisance moyenne. La superficie de la com. est de 1763 hect. dont 270 de terres lab., 260 de prés, 120 de pacages, 60 de paturages, 1 de jardins, 18 de landes, 1000 de bois. La récolte annuelle est d’env. 400 x de blé, 500 x d’orge, 1500 x de pommes de terre, 4000 x de fourrages art., 4000 de foin. On compte 14 chevaux, 1 mulet, 2 taureaux, 2 bœufs, 375 vaches, 45 élèves bovins, 20 porcs, 30 chèvres. Commerce de bois et de fromage bleu, foires les 15 juin et 15 octobre ; 2 mds d’étoffes, 1 épicier, 3 hôtels. Comme industrie des scieries de bois et deux petits moulins à blé sur la Sémine ; beaucoup d’hab. sont lapidaires ou tourneurs en même temps que cultivateurs. L’église de Belleydoux est de style ogival ; à 2 k. du bourg s’élève une petite chapelle dédiée à Ste-Anne. Bellière (la), habitation sur la com. de Ceyzériat à env. 1500 m. N. O. du ch. l. Ancien fief érigé en 1717 en faveur de la famille Tardy. Bellieux, ferme sur la com. de St-André-de-Corcy, à env. 3200 m. E. du bourg. Bellièvre, ham. de St-Germain-de-Joux. V. Bellelive. BELLIGNAT, com. V. Bélignat. BELMONT, com. du cant. de Virieu-le-Grand (5 k.) arrt de Belley (17 k.), à 74 k. de Bourg – t – 561 hab. Ecole primaire de garçons et école primaire de filles – P. Gend. Percept. à Virieu-le-Grand – Gare P.-L.-M. à Artemare (4 k.). Le territ. est situé presque tout entier dans la montagne, les terres cultivables forment une bande étroite le long de la rive dr. du Séran qui sépare les com. de Belmont et de Vieu. La com. est encore arrosée par les petits torrents de la Magdeleine et du Flon, affts du Séran et par le Mieujon, sous-affluent du même par l’Aigue-Morte. Le ch. l., comptant 126 hab., est à 444 m. d’altitude, près du chemin de G. C. n° 8, de Virieu-le-Grand à Corlier. De Belmont par le chemin d’I. C. n° 4 allant à Hotonnes par le pont de la Faverge. Du ham. de Champdossin par le chemin de G. C. n° 30 allant à Billiat par Champagne ; du même ham. commence l’embt du chemin d’I. C. n° 19 rejoignant Artemare. Les ham. sont ceux de Massignieu, Champdossin, Vogland, Samonod, Hostel, le Mont, Neyrieu, Turignin. Comme fermes isolées, on trouve la Cascade, la Bavoisière, les Scies et Pré Punais. La superficie est de 1324 hect. dont 377 de terres lab., 178 de prés, 104 d’herbages, 123 de paturages, 89 de vignes, 21 de landes, 1 de jardins, 2 de cultures maraîchères, 403 de bois. La récolte annuelle est d’env. 1200 x de blé, 700 x de méteil, 250 x d’avoine, un peu de seigle, orge, sarrasin, maïs, haricots fèves, chanvre, colza, rutabagas, 3500 x de p. de terre, 3000 x de betteraves f., 4000 x de fourrages art., 5000 x de foin, 2000 hectol. de vin. Ce dernier a deux crus possédant une certaine réputation, Cravèche et la Muraille. On trouve des noyers, pêchers, pruniers, quelques pommiers et poiriers. On compte 7 chevaux, 4 mulets, 8 ânes, 8 taureaux, 26 bœufs, 270 vaches, 120 élèves bovins, 70 brebis, 30 agneaux, 35 porcs, 15 chèvres. La commune est agricole, elle a peu de commerce, il s’y tient deux foires par an, les 15 juin et 25 novembre. Comme industrie, existe une carrière de tuf, 8 ouvriers, une petite scierie de tuf, une scierie de bois, 3 ouvriers, deux fromageries, 2 mds de fromages, 2 épiciers. Au XIIe siècle, l’église de Belmont appartenait aux moines de Saint-Claude ; cette église, d’après une inscription placée au-dessus de la porte d’entrée, semble avoir été reconstruite en 1495. La seigneurie de Belmont était une des plus anciennes du Bugey, la famille de ce nom mentionnée au XIIe siècle, s’est éteinte au XVIIe, il ne reste que des ruines informes du vieux château. Hostel possède un ancien château renfermant un très joli musée réuni par MM. Desjardins, architecte et Guigue, archiviste. Belmont, ferme sur la com. d’Oyonnax à env. 1500 m. E. du bourg. Belouses (les), ferme sur la com. de Bâgé-le-Châtel, à env. 800 m. du ch. l. Belouses (les), fermes sur la com. de Bourg, à env. 2300 m. E. de la ville. Belouses (les), ham. de 40 hab. de la com. de St-Didier-d’Aussiat, à env. 800 m. E. du ch. l. Ancien fief avec maison forte possédé en 1430 par Etienne Maréchal, seigneur de Loëse, puis, dans la suite, par les de la Baume, de Joly, Léviste de Briandas. Beluison, ham. de 45 hab. de la com. de Trévoux, à env. 1 k. O. de la ville, à l’intersection des chemins de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux et n° 6 de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux. Belvard, 2 fermes sur la com. de Civrieux, à env. 1800 m. S. du ch. l. Belvay, ham. de Cras-sur-Reyssouze. V. Balvay. Belveder, habitation sur la com. de Frans, à env. 200 m. E. du bourg. Belvey, château et fermes sur la com. de Dompierre-sur-Veyle, à env. 800 m. N. O. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 22, de Bourg à Montluel par Chalamont. Ancienne seigneurie possédée au XIIIe siècle par les de Juys, puis successivement par les familles du Saix, de Limosin, de Costaing, Cosson, de Maron. Benave, ferme sur la com. de Virieu-le-Grand, à env. 600 m. S. O. du ch. l., près du chemin de fer et du chemin de G. C. n° 36 de Virieu à Neuville-sur-Ain par St-Rambert. Bène, île dans le cours de la Saône, en face le territ. de la com. de Massieux. Benet (les), ham. de 90 hab. com. de St-Jean-le-Vieux, à env. 1500 m. N. O. du ch. l. Bennes (les), bois de 6 hect. com. de Chavannes-sur-Suran, section de Corcelles. BENONCES, com. du cant. de Lhuis (15 k.), arrt de Belley (30 k.), à 54 k. de Bourg, 460 hab. – t – P. et Percept. Serrières-de-Briord – Gare et Gend. Villebois – Ecole primaire de garçons. Le territ. est situé des deux côtés et au N. E. du ruisseau de Tréfonds, sous-affluent du Rhône par la Pernaz, cette dernière servant de limite au S. de la com. pendant qu’un de ses affts, l’Aradin ou Pissot sert de limite à l’E. en coulant dans une combe étroite et profonde. Le ch. l., agglomération de 303 hab., est sur la rive dr. et à quelque distance du Tréfonds, sur le chemin de G. C. n° 32, de Serrières-de-Briord à Belley par Ordonnaz. Un peu au N. du ch. l., aboutit l’embt du chemin d’I. C. n° 10 de Bénonces à Souclin. Un embt du chemin d’I. C. n° 37, va de Bénonces à la Serraz par Onglas. Ce ch. l. est formé de 4 ham. Cluny-Tortoillet, Fosseau, le Mollard, la Carre. Les ham. sont ceux d’Onglas, la Courrerie et Portes ; ces deux derniers sont des anciennes chartreuses. Les fermes isolées portent les noms de Coux, Croze et Janvais. Le territ. est riche en paysages remarquables et en curiosités naturelles. La superficie est de 1533 hectares dont 200 seulement en terres lab., 130 de prés, 80 d’herbages, 250 de paturages, 95 de vignes, 1 de jardins, 190 de landes, 550 de bois. Ces derniers sont forts beaux et possèdent des hêtres de très belle grandeur. La récolte annuelle est d’env. 1200 x de blé, 500 x d’avoine, 3000 x de p. de terre, 200 x de betteraves f., un peu de sarrasin et de fèves, 2.500 x de fourrages art., 3000 x de foin, 1500 hectol. de vin. On trouve des châtaigniers, noyers, pêchers, quelques pommiers et poiriers. On compte 12 chevaux, 25 ânes, 8 taureaux, 80 bœufs, 130 vaches, 190 élèves bovins, 5 béliers, 130 brebis, 35 moutons, 120 agneaux, 100 porcs, 10 chèvres. Comme commerce, le bois et le charbon de bois donnent lieu à un trafic important. 2 cafés, 1 épicier, 2 mds d’étoffes. Deux foires par an, le 1er mars et le 1er août. L’industrie est représentée par deux petites carrières de pierre de taille, occupant ensemble 10 à 12 ouvriers. Un ancien moulin sur le Tréfonds ne sert plus guère aujourd’hui que d’huilerie pour les noix récoltées sur le territ. de la com. Les seigneurs de Bénonces sont mentionnés au XIe et XIIe siècle, la seigneurie passa ensuite aux la Balme et aux Briord. L’église appartenait à l’abbaye de St-Rambert. Benonnières (les), fermes sur la com. de Jasseron, à env. 2 k. du bourg, près des bois de Tharlet. Benonnières (les), ferme sur la com. de Loyes, à env. 1 k. N. du ch. l. Benonnières, ferme sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 900 m. N. du ch. l. BENY, com. du cant. de Coligny (10 k.) arrt de Bourg (16 k.), 855 hab. – t – Gend. et Percep. Coligny – P. St-Etienne-du-Bois – Gare P.-L.-M. le Moulin-des-Ponts (2 k.). Ecole primaire de garçons, école primaire de filles. Cette com. s’est appelée St-Vincent-des-Bois, son territ. est à cheval sur le Sevron qui le traverse du S. E. au N. O. Il est en outre arrosé par le Solnan qui le sépare à l’E. de Villemotier et par le petit bief du Lignon, afft du Sevron qui le limite avec Marboz, limite continuée par le Sevron lui-même après le confluent. La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 28 de Moulin-des-Ponts à Trévoux par Montrevel. Le Chemin de fer P.-L.-M., ligne de Bourg à Lons-le-Saunier, traverse la partie E. de la com. mais n’y a pas de station ; celle du Moulin-des-Ponts est sur la com. de Villemotier à la limite N. E. de Bény. Le sol argileux est excellent, réputé pour son opulente végétation et ses bonnes cultures ; on l’a surnommé le Rognon de la Bresse, il est renommé pour l’élevage de la volaille, dite de Bresse. Les hab. sont propriétaires pour la plupart. Le ch. l. compte 105 hab. ; les ham. portent les noms de : Aussiat, les Baudières, les Bernoux, les Blancs-Pivet, les Blanchets, la Bottière, la Charme, la Courouge, les Flamins, Fraidègue, Garavand, les Grillets, les Jacquets, Marmont, les Manillers, le Petit Vacon, le Poisat, la Vavre, Vacon, la Ville. Les fermes isolées s’appellent : Arbine, Dananche, Grange-Bonnet, Pelagey, Moulin-des-Ponts, Véron. La superficie est de 1826 hect. dont 751 de terres lab., 552 de prés, 5 de paturages, 12 de landes, 2 de vignes, 1 de jardins, 441 de bois. La récolte annuelle est d’env. 5000 x de blé, 250 x de sarrasin, 100 x d’avoine, 2800 x de maïs, un peu de seigle, orge, chanvre, colza, rutabagas, 3000 x de p. de terre, 5000 x de betteraves f., 4000 x de fourrages art., 15000 x de foin. On trouve des pommiers, des poiriers, des pêchers et des pruniers. On compte 91 chevaux, 2 ânes, 25 taureaux, 120 bœufs, 750 vaches, 380 élèves bovins, 850 porcs, 65 chèvres. Il n’y a guère de commerce autre que celui des produits de la ferme ; celui du beurre, des œufs et de la volaille est très important. Deux coquetiers. L’industrie est représentée par deux petits moulins de chacun une paire de meules. Une fromagerie a mis en œuvre, en 1903, plus de 1000 hectol. de lait. L’église, mentionnée dès le XIIIe siècle, a été rebâtie en 1881 ; elle se voit de très loin. BEON, com. du cant. de Champagne (11 k.), arrt de Belley (15 k.), à 80 k. de Bourg. 376 hab. – t – Gend. Gare et P. à Culoz (3 k.) – Percept. Champagne. Ecole primaire de garçons. Le territ. est situé en partie sur les pentes méridionales du Grand-Colombier et en partie dans la basse plaine du Séran. Le ch. l. se compose d’une série de villages formant presque un seul groupe de 1500 m. de long, au N. du chemin de G. C. n° 37 de Yenne au pont de Culoz, avec embt sur Artemare. Le Séran sert de limite entre Béon et Ceyzérieu, il reçoit sur le territ. le ruisseau des Rousses. Les ham. sont ceux du Buisson, du Château et de Lhuyrieu, mais ils sont presque joints au ch. l. proprement dit. Quelques fermes s’étagent sur les pentes méridionales du signal de Cuerme, partie S. du Grand-Colombier, ce sont : Vallot, Romagneu, Bellecombe, Chandara ; actuellement elles sont inhabitées. La superficie est de 1031 hect. dont seulement 75 de terres lab., 250 de prés, 155 d’herbages, 101 de paturages, 40 de vignes, 150 de landes, 2 de jardins, 121 de bois. La récolte annuelle est d’env. 350 x de blé, un peu de sarrasin, avoine, maïs, haricots, fèves, pois, colza, navette, chanvre, 600 x de p. de terre, 600 x de betteraves f., 700 x de fourrages art., 8000 x de foin, 1000 hectol. de vin, 1 x de truffes. Nombreux et divers arbres fruitiers : pêchers, poiriers, pommiers ; quelques noyers et pruniers. On compte 19 chevaux, 3 mulets, 2 ânes, 8 taureaux, 20 bœufs, 200 vaches, 60 élèves de l’espèce bovine, 20 porcs, 6 chèvres. Le commerce est réduit à la vente des vins, l’industrie comprend une fabrique de tuyaux en ciment et des fabriques de chaux hydraulique et ciment produisant plus de 30000 tonnes par an. Deux fromageries, genre fruitière, ont mis en œuvre, en 1903, 1440 hectol. de lait. On a la quasi certitude qu’à l’époque gallo-romaine, il existait à Béon des habitations importantes ; on en retrouve encore des traces. Béost, ham. et château, belle forêt de chênes, sur la com. de Vonnas, à env. 2800 m. S. du ch. l. Ancienne seigneurie avec château fort, moyenne et basse justice, puis baronnie en toute justice. La famille de Béost vivait au XIIIe et au XIVe siècle ; la baronnie passa ensuite aux Marmont, Dortan, Bouchard, Varennes et Audras. Béost, petit étang sur le territ. de Vonnas, à env. 2800 m. S. du ch. l.